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ARTICLES | PRATIQUE DU YOGA (ARTICLES DÉVELOPPÉS)LES BASES DE LA PRATIQUE DU YOGA
![]() Dans le précédent article , nous avons vu les bases essentielles du yoga d’une manière condensée. Vous avez pu constater que la pratique est envisagée plutôt dans le sens qualitatif que quantitatif, plus exactement que le yoga nous amène du « grossier » au « subtil ». Cette démarche, dans le domaine corporel, ne nous est pas du tout spontanée car, culturellement, nous abordons toute discipline avec un but de performance, de classement (la compétition étant l’expression la plus flagrante) ; et ceci même dans certaines disciplines corporelles et artistiques où parfois la virtuosité prime sur l’esthétique. ![]() Le yoga est le contraire d’une compétition ou d’une performance. L’idée de succès est inexistante dans cette discipline. Le yoga est une première approche d’une certaine humilité. Cette attitude nous est souvent inculquée très tôt. De plus, le monde audiovisuel actuel qui est très présent, nous influence avec tous les modèles stéréotypés qu’il véhicule. Il nous imprime parfois des attitudes corporelles inconscientes qui sont plus l’expression des ces « stéréotypes » que l’expression spontanée de notre nature profonde. C’est pour cela que tout débutant, voire tout pratiquant de yoga, se fait « piéger » dans l’attrait d’aller plus loin pour « mieux faire » (bien que l’on sache qu’il ne faut pas forcer). ![]() Mais au fait, que signifie « bien faire » en yoga ? Quand on peut par l’expérience répondre à cette question, celle-ci ne se pose plus. En d’autres termes, quand on se sent bien, on ne se pose plus de questions, car c’est dans l’harmonie intérieure que les dualités s’effacent. La pratique ne consiste pas dans « l’acquisition » de la posture, mais plutôt à en être « l’expression » ; c’est en cela que le symbolisme des postures peut jouer un rôle important et subtil. Dans le même esprit, nous avons déjà vu que si l’étirement dans les postures est important, la souplesse qui en résulte est secondaire. Par exemple lorsqu’on s’étire spontanément après avoir dormi, il en résulte à la fois une stimulation et un bien-être intérieur. Ce comportement ne répond pas à l’acquisition d’une performance, cette attitude là est « juste ». ![]() L’étirement, s’il est bien fait, favorise une détente musculaire qui provoque par action réflexe une diminution des tensions internes physiques et psychiques. La souplesse, il est vrai, favorise la détente et l’aisance du corps dans les différentes positions, notamment dans les postures assises, le dos droit. Le corps a son langage, il est le reflet de ce que nous sommes. Dans certaines régions du corps, propres à chacun, il s’y exprime des « blocages », sous forme de tensions musculaires par exemple. L’étirement musculaire « juste » dans les postures, comme nous l’avons vu, contribue à éliminer ces phénomènes. Par contre l’étirement musculaire poussé à l’extrême, lui, favorise les tensions d’autres muscles périphériques (réaction d’autoprotection), voire même une détérioration partielle des tissus. ![]() Les yogis, depuis longtemps, se sont aperçus de l’étroite relation entre l’agitation mentale et « l’agitation respiratoire ». Là aussi, le souffle est l’expression de notre état intérieur. La finesse de notre respiration dépend de notre état de conscience intérieur, qui, lui-même, varie en fonction de nos émotions et de nos préoccupations. La pratique du yoga nous permet d’accéder à une certaine stabilité intérieure à condition que l’on se mette dans de bonnes dispositions mentales avant de commencer sa séance. En effet, il faut faire abstraction, le temps de la pratique, de nos préoccupations du moment. En d’autres termes, il faut « laisser ses soucis au vestiaire ». La respiration yogique ne consiste pas à respirer « à pleins poumons », car elle est alors ce que l’on appelle « respiration grossière ». Bien souvent, plus la respiration est rapide, plus elle est « grossière » et « bruyante ». Lorsque la respiration est lente, silencieuse, en harmonie avec notre propre rythme, alors elle devient subtile. ![]() Il est clair que cette modification intérieure que produit la pratique du yoga n’est pas facile. Elle peut prendre beaucoup de temps et peut être l’objet d’une certaine remise en cause personnelle. Cette modification intérieure positive ne sera effective que si notre pratique est abordée avec sérénité, simplicité et humilité. Tant que le yoga est pratiqué comme une technique strictement corporelle dans le but d’acquérir des performances, voire des pouvoirs (la compréhension avec soi-même est parfois pire que celle avec les autres !), il développe notre aspect « grossier » et renforce notre « égo ». ![]() Extrait d'un dossier de la Revue "Yoga et vie". DOCUMENT réservé aux membres, identifiez-vous |
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